Poste d’encaissement : ordinateur classique ou caisse tactile ? Le choix du détaillant en 2014.
L’Essentiel de la Chaussure, n°186, juillet/août 2017, page 39.
Les équipementiers rivalisent aujourd’hui de créativité pour proposer aux distributeurs du matériel de caisse à la fois design et performant. La puissance des logiciels et les multiples fonctionnalités dont ils disposent requièrent une réactivité sans faille du poste d’encaissement. Au final, une attente réduite du client en caisse, une fluidification des files d’attente et des services supplémentaires offerts à la clientèle et au vendeur.
La valeur ajoutée des caisses tactiles
Elle réside dans le gain de temps constaté lors des opérations d’encaissement. A l’installation, il suffit de créer les raccourcis de taille variable apparaissant sur l’écran permettant, par une simple pression du doigt, de choisir le mode d’encaissement, appeler le fichier clients ou la base articles, consulter le stock, etc. Simple, efficace, rapide, c’est le choix idéal pour une surface de vente dont l’affluence nécessite de minimiser le temps d’attente du client. Généralement, les caisses tactiles prennent alors le relais de caisses non tactiles, davantage vouées à la gestion de stock en dehors du classique encaissement. La valeur ajoutée réside également dans la facilité d’apprentissage : le personnel de caisse est opérationnel très rapidement grâce à l’intuitivité du système tactile.
Les ordinateurs de caisse classiques comparés aux caisses tactiles
Débutons ce comparatif des postes d’encaissement par la configuration. La puissance de calcul des ordinateurs de caisse de type PC est supérieure ; cela peut créer la différence. Notons toutefois que les caisses tactiles intégrées sont maintenant dotées pour la plupart de processeurs suffisants pour éviter tout blocage des logiciels de caisse dû à un manque de puissance. Les processeurs choisis par les fabricants de points d’encaissement tactile sont même équivalents dans le cas des configurations haut de gamme à ceux de leurs homologues.
Autre élément de comparaison, la maintenance du matériel. Force est de constater qu’un boitier d’ordinateur s’ouvre facilement : un informaticien de proximité lambda interviendra rapidement pour changer des composants défaillants, ou bien pour « muscler » la configuration : qu’il s’agisse d’ajout de barrettes de mémoire, d’un changement de disque dur ou du remplacement de l’alimentation… Plus simple, plus rapide. Pour obtenir le même niveau de service sur une caisse tactile intégrée, le commerçant devra opter pour une garantie couvrant l’intervention sur site… Un supplément tarifaire à considérer attentivement.
Le design : les caisses tactiles tirent leur épingle du jeu avec des finitions de grande qualité en alu brossé, des clips de couleur pour épouser la charte graphique du point de vente et d’excellents écrans. Les ensembles proposés offrent un ensemble moins connoté « informatique » qu’un banal ordinateur fixe ou portable, peu importe la marque. Ceci dit, il est toujours possible de mixer les solutions en optant pour un PC traditionnel couplé à un écran tactile.
La subjectivité est de mise au moment d’évoquer le confort d’utilisation. Le gain de place est une évidence pour les tactiles intégrées. En revanche, il est moins important si le système de caisse repose sur une mini unité centrale, c’est-à-dire un ordinateur de taille réduite. Autre paramètre : le refroidissement de l’ensemble est quasi silencieux avec les technologies utilisées par les constructeurs de caisses tactiles.
Enfin, le nerf de la guerre : le budget. Avantage indéniable au PC, moins coûteux à l’acquisition.
Deux situations fréquentes
Le commerçant disposant de suffisamment de place en caisse et dont l’affluence est relativement bien répartie en dehors du samedi, peut se contenter d’une caisse informatisée non-tactile. S’il souhaite mieux intégrer son équipement dans sa surface de vente, et s’il s’autorise un budget supérieur, son choix se portera au final sur une solution tactile.
Dans le cas d’un point de vente à la fréquentation soutenue, le tactile s’impose soit en complément d’une autre caisse basée sur un ordinateur de base, soit comme seule solution d’encaissement.
Nicolas SALIN – Responsable Marketing VEGA STIAC – www.vega-info.fr