Le salon MPV 2014 s’est tenu à Paris Porte de Versailles du 01 au 03 avril 2014. Le sujet du référencement local web a été abordé par la société Ubiflow, initialement spécialisée dans la multidiffusion d’annonces sur les portails Internet. Forte de son expérience d’apporteur d’audience, Ubiflow a développé des services de référencement local web à destination des commerçants indépendants, des points de vente constitués en réseau et des franchises. Initialement tournée vers l’immobilier et l’automobile, la nouvelle branche d’activité s’adresse aussi au commerce de détail. Un aperçu des solutions Ubiflow sur le portail sefaireconnaitre.com.
Plus d’informations sur le blog du référencement local. Consultez également notre article sur le référencement naturel.
Un nombre important d’acheteurs effectue une recherche sur Internet avant de se rendre en magasin, jusqu’à 88% des acheteurs selon Ubiware, alors que seulement 20% des responsables de magasin estiment que c’est le cas ! Les commerçants doivent donc se méfier du déclaratif de leurs vendeurs en raison de ce décalage avec les usages des acheteurs. Toutefois, cet écart diminue inexorablement. Différents types d’informations sont ainsi collectés : une adresse, les horaires d’ouverture et de fermeture, un produit, un prix… En réalité, ces acheteurs potentiels vont rechercher une multitude d’informations avant de se rendre en point de vente. Qu’est-ce-que le référencement local ? Comment l’optimiser pour gagner un maximum de visibilité et de clients en point de vente ? Éléments de réponse.
La visibilité, c’est d’abord une présence effective dans Google ; le « local SEO » diffère du référencement traditionnel d’un site web en raison de la multiplicité des supports. Avant l’avènement du référencement local, et plus largement d’Internet, la recherche locale consistait à rechercher dans le catalogue des pages jaunes la bonne catégorie, afin de trouver les informations concernant un point de vente en particulier, c’est-à-dire le nom, l’adresse et le numéro de téléphone. Les informations attendues aujourd’hui sont beaucoup plus nombreuses (horaires, prix, avis clients sur les produits et le point de vente) et engendre une multiplication des supports de diffusion de ces informations sur les réseaux sociaux, les sites d’avis, les annuaires. L’enjeu pour les commerçants aujourd’hui consiste à être visible sur l’ensemble des supports à la disposition des utilisateurs, futurs visiteurs/clients du point de vente.
Exemple : une personne en vacances à Hyères dans le Var (qu’elle ne connait pas ou peu) souhaite acheter un maillot de bain ; dans l’ordre, les recherches sur smartphone, tablette ou ordinateur vont consister à repérer les boutiques ouvertes situées à Hyères, puis connaître celles qui proposent les meilleurs produits grâce aux avis clients afin d’en sélectionner une et s’y rendre pour effectuer ses achats. La toute première recherche s’effectuera en général dans Google en tapant « magasin de maillots de bain hyères », pour obtenir les pages de résultats dont la structure est, au passage, quasiment toujours la même. Ci-après, la 1ère page, avec en haut à droite la géolocalisation des points de vente dans Google Maps. Sur la gauche, juste après 3 liens menant vers des annuaires extrêmement bien référencés, les résultats des pages « Google + local » qui sont en quelque sorte des cartes d’identité reprenant les informations des magasins localisés dans Google Maps (nom, adresse, téléphone, lien vers le site web ou la page Google +). Ces résultats sont particulièrement bien mis en évidence car Google favorise bien entendu ses outils. Plus une page Google + local est bien renseignée, plus elle dispose d’informations, plus elle est optimisée, plus les probabilités d’être visible en haut de la 1ère page sont importantes parmi les liens de référencement local. De nombreux autres critères entrent en ligne de compte, à commencer par la localisation. Google va ainsi faire ressortir prioritairement les magasins les plus proches de la localisation de l’internaute au moment où il effectue sa recherche (en cas d’activation de la géolocalisation du smartphone ou de l’adresse ip) et prendre en compte éventuellement les horaires : seuls les points de vente ouverts à cet instant seront alors signalés (cf. l’exemple de recherche « montaigne market »).
Ces exemples démontrent qu’un point de vente doit renseigner divers supports, notamment Google + local.
Autre support incontournable : les Pages Jaunes (20 millions de visiteurs uniques par mois en moyenne en 2013). C’est un acteur (de type annuaire) indispensable pour la visibilité des points de vente. Autre annuaire : Horaires-Commerces.fr. Ils sont notamment utilisées par les internautes qui utilisent principalement un smartphone pour effectuer des recherches. Fin 2013, 24,1 millions de possesseurs de smartphones en France (17 millions en 2012). Selon eMarketer, plus de la moitié des Français en détiendront un fin 2014/début 2015 et 65,2% d’entre eux devraient être équipés en 2017. Outre ces chiffres, chaque abonné utilise davantage son smartphone grâce à la baisse du prix des abonnements conjuguée à l’augmentation du quota de datas à disposition et la généralisation de la couverture haut débit mobile. De plus en plus d’informations sont par conséquent recherchées en situation de mobilité avec un impact sur le contenu que les points de vente doivent livrer sur les différents supports du référencement local. Les ténors du web investissent d’ailleurs lourdement dans la cartographie, Google dans Google Maps, Apple dans Plan… Les services cartographiques voient leur importance s’accroître ; citons également Here de Nokia (l’ancien Navtek qui alimente de nombreux Gps hors Tom Tom et qui est installé sur Windows Phone). Le référencement local est vraiment poussé par le mobile.
En additionnant l’audience des principaux supports, Ubiware signale, lors de la conférence du MPV d’avril 2014, un total de 100 millions de visiteurs uniques mensuels. Un référencement local point de vente réussi doit donc avoir pour objectif d’être inscrit sur la totalité de ces supports à forte audience et sur lesquels les consommateurs vont rechercher de l’information (moteurs, annuaires, réseaux sociaux, sites d’avis comme Justeacoté, Yelp, Dismoioù, etc.). Des informations de qualité, à jour, doivent donner envie à l’internaute de sélectionner le point de vente pour sa prochaine visite en mentionnant le cas échéant les produits ou services. Il est possible d’aller encore plus loin en indiquant les promotions ou les actualités par exemple. Plus ces pages sont alimentées en informations locales, plus elles remontent dans les résultats de recherche et plus les clients utilisateurs ont du plaisir à les consulter, notamment si elles comportent des photos. Dans le cas d’une chaine de magasins ou d’un commerçant possédant plusieurs boutiques, il est essentiel de créer une page par point de vente. Certaines pages existent déjà car elles tirent leurs informations de bases de données diverses mais qui ne sont pas forcément à jour, voire complètement fausses, notamment concernant les horaires… en terme d’image, l’effet est alors déplorable. Dans certains cas, ce sont les adresses qui sont fausses. Procéder aux corrections s’impose comme une évidence.
Les réseaux sociaux et les sites d’avis. Facebook comptabilise 27,253 millions de visiteurs uniques sur le mois de février 2014 (chiffres Médiamétrie). Foursquare est un réseau social important pour le référencement local des points de vente. Yelp : 90% des utilisateurs de Yelp déclarent que les avis positifs influencent leur choix quant au lieu d’achat ; Yahoo intègre les résultats de Yelp dans ses pages de résultats. L’ensemble des supports a tendance à se socialiser en proposant des fonctionnalités sociales à leurs utilisateurs. Revenons quelques années en arrière ; sur Pages jaunes, il était impossible de publier un avis ou de noter un point de vente… aujourd’hui, les Pages Jaunes ont aussi intégré cette dimension sociale. Quand une recherche est effectuée sur le réseau social Facebook, il est fréquent, et cela est souhaitable, que la page Facebook du point de vente ressorte avant celle dédiée à la marque. Là encore, nécessité de posséder une page par point de vente, car ces pages seront favorisées. Le poids des réseaux sociaux est important car les internautes plébiscitent les informations de ces supports, notamment en raison des avis (les recommandations donnent confiance). Exemple : une personne se rend dans une boutique et clique ensuite sur le « j’aime » du Facebook de la boutique ; il y a de fortes chances que ce magasin attire les amis de cette personne, eux-mêmes inscrits sur le réseau social (processus identique pour un restaurant ou pour tout autre commerce). Un commerçant aura par conséquent tout intérêt à stimuler ses clients à poster sur les supports sociaux. L’investissement est moindre en comparaison avec les autres médias.
En résumé, le référencement local est mobile ET social. Il est complémentaire des bonnes pratiques du référencement naturel (bonnes balises au bon endroit, contenu pertinent du site web, netlinking etc.) et le site web de l’enseigne doit comporter des liens vers les pages-supports du référencement local (backlinks). Le secteur du tourisme est l’un des plus avancés : consulter des avis avant d’effectuer une réservation est désormais une pratique banale en la matière. Le High Tech est fortement concerné (90% des acheteurs). Les articles de sport le sont à 63%. L’alimentaire est le secteur le moins utilisé en avant-vente : 51%. Ces chiffres sont éloquents, il est donc temps pour les commerçants indépendants d’en prendre conscience pour répondre à la demande d’informations, attirer des clients potentiels en magasin et gagner des parts de marché. Dans le cas d’une chaine, un store locator sera intégré au site web de l’enseigne pour faciliter la localisation des points de vente et faciliter le référencement local ; veiller à ce que les informations soient identiques sur le store locator et sur les supports du référencement local, notamment la fiche Google + local. Pourquoi ? Car dans le cas où les informations ne sont pas les mêmes, Google va juger que les informations ne sont pas fiables, ce qui va dégrader la présence dans les résultats affichés par le moteur de recherche et affecter le référencement local. Google va observer attentivement les citations structurées. Les citations structurées sont les propriétés locales de l’entreprise qui sont mentionnées sur la page Google + (nom de l’enseigne, adresse, numéro de téléphone et description avec mots clés ciblés). Tous les supports ne possèdent pas le même poids, la même autorité. Google accorde plus d’autorité à certains d’entre eux. Le crédit accordé par Google à un support augmente parallèlement à la croissance de sa fréquentation.
La présentation de UBIFLOW, un prestataire spécialisé dans le référencement local.